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Pages pour Hommes

31 août 2012

Responsabilité

responsabilitéCatastrophes. Peurs. Deux titres (précédents) assez décourageants.

Je voudrais juste rappeler ce grand principe : la responsabilité !

Que nous devions réussir ou échouer, nous avons au moins le devoir d'essayer.

L'adulescence, l'irresponsabilité permanente, le divertissement sans fin, ne sont pas la vocation de l'être humain, de l'homme, même moderne. Vous avez des enfants, Sammy, Pierrick. Ce blog vous est ouvert pour exprimer vos craintes et vos espoirs. Les billets légers ou anodins ne seront plus la règle. Je redoutais, au départ, les articles d'opinion. J'espérais plaire à tout le monde, ou presque. Vous pourrez désormais vous exprimer beaucoup plus librement. Même des billets politiques seront à l'occasion les bienvenus.

Davantage engagé, responsable, ce blog sera moins consensuel. J'en assume l'entière... responsabilité !

A vos claviers, Sammy, Pierrick et Bob !

Marco

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31 août 2012

Peurs

peurC'est vrai, Pierrick, l'humanité va dans le mur. Il y a de bonnes raisons d'avoir peur.

La peur peut nous paralyser.

Elle peut aussi être contagieuse, s'emballer, devenir panique !

Mais elle peut également signaler le danger, permettre de l'éviter. Tu as raison de le signaler. En mission humanitaire, sur les lieux de danger, une personne qui cesse d'avoir peur doit être rapatriée : c'est signe de surmenage, d'inconscience.

Il semble que nous n'ayons le choix qu'entre l'attente angoissée et le divertissement, sans fin, pour ne pas voir les problèmes.

Il y a pourtant des possibilités d'action. Militer. Écrire. Et pour ceux qui en peuvent, agir pour de bon. Mais le temps presse, c'est vrai, et tenter de convaincre alors qu'il y a tant d'inconscients, d'imbéciles, semble peine perdue.

Peurs collectives. Peurs individuelles. Les bonnes raisons d'espérer sont rares. Le désespoir guette les âmes sensibles, les consciences inquiètes. L'intelligence, la juste compréhension des choses semble nous vouer au désespoir et au malheur. Le désir de se retrousser les manches se heurte à l'énormité et à la diversité des problèmes. Les imbéciles se portent bien. Les personnes intelligentes et sensibles deviennent facilement dépressives.

Comment maîtriser nos peurs ?

L'amitié et l'action collective sont les meilleurs remèdes.

Nous sommes sur le pont du Titanic mais, nous pouvons raisonnablement l'espérer, il n'a pas encore tout à fait heurté l'iceberg ! Quelques-uns jouent de la musique ou déplacent les chaises dans le salon, mais d'autres alertent déjà le commandant et l'équipage !

Avec quel succès ? Nous verrons bien !...

Courage !

Sammy

 

29 août 2012

Catastrophes

catastropheDe nombreuses catastrophes nous menacent.

Les crises économiques se succèdent depuis des années, sans remèdes apparents. Les dettes des Etats sont démesurées et les États-Unis eux-mêmes sont au bord du gouffre. S'ils s'effondrent, c'est l'économie mondiale entière qui s'effondre, et c'est malheureusement un scénario probable : une crise pire que celle de 1929 !

Le pic du pétrole est atteint. C'est un plateau : la production est stable pour quelques années encore mais la demande des pays émergents augmente. La hausse des prix des carburants est donc inexorable. Elle entraînera vraisemblablement un important déclin de l'économie mondiale. S'il n'y a pas effondrement, il y aura au moins récession, c'est prévisible. Mais nos gouvernement n'ont à proposer comme solution au problème du chômage que... la croissance. Autrement dit : rien.

La pire catastrophe, là, n'est pas le chômage lui-même, mais notre absence de volonté d'y mettre fin. Il est en effet le produit d'une mauvaise organisation de la société, pas d'une catastrophe naturelle. Répartir intelligemment le travail serait possible, au prix de quelques sacrifices, auxquels, malheureusement, personne ne consent.

Une catastrophe écologique se profile également. La destruction des espèces est massive et le réchauffement climatique s'accroît. Il y a vraisemblablement un seuil au-delà duquel les deux pourraient s'avérer funestes, un point de non-retour, un iceberg vers lequel le développement économique, la surpopulation, la surconsommation, nous entraînent.

Une catastrophe sanitaire est également probable à moyen terme et même à plus brève échéance. L'abus des antibiotiques a rendu multirésistantes de nombreuses bactéries. Nous sommes aux portes de la résurgence de maladies contre lesquelles il sera presque impossible de lutter efficacement. Tuberculose, infections mortelles résistantes à tout traitement sont déjà là, circonscrites, mais pour combien de temps ?

De nouveaux virus apparaissent également. Une épidémie rapide est donc possible et se propagerait sans trop de peine à l'échelle mondiale du fait de la multiplication des échanges, de la concentration urbaine, de notre nombre et des conditions de vie des plus pauvres. Elle désorganiserait nos sociétés complexes de façon inimaginable ! Beaucoup d'entre nous, en effet, sont hyperspécialisés, donc très difficilement remplaçables. S'ils meurent ou doivent cesser le travail, nos réseaux, électriques, informatiques, ou même... de transport, en souffriraient considérablement !

Notre "espérance de vie" dont nous sommes si fiers, menace donc elle aussi de s'effondrer bientôt ! Nos sociétés noyées dans le divertissement retrouveraient là brutalement le sens du tragique qu'elles ont malheureusement très largement perdu. Ce serait un progrès moral. Mais au prix de combien de malheurs ?

Une catastrophe nucléaire est également possible. A Fukushima, la crainte d'un désastre demeure tant que la piscine au-dessus du réacteur 4 n'est pas vidée du combustible qu'elle contient. Or, cette opération n'est pas commencée et sera longue. Le bâtiment est endommagé et un nouveau séisme ou un typhon pourraient libérer à l'air libre le combustible qui enverrait dans l'atmosphère l'équivalent en radioactivité de dix fois Tchernobyl !

J'ai appris récemment avec horreur qu'une centrale nucléaire pouvait non seulement libérer sa radioactivité suite à une explosion classique mais également parfois, sous certaines conditions, suite à une explosion... nucléaire ! Je n'en avais jamais entendu parler ! Et ce ne sont pas des théoriciens du complot qui me l'ont appris mais des polytechniciens !

Le risque d'un accident nucléaire est faible, mais les conséquences sont énormes.

L'autre catastrophe nucléaire possible serait celle-là définitive : un échange nucléaire, même limité, entre deux pays aurait des conséquences telles qu'il compromettrait la survie de l'humanité, par l'hiver nucléaire qu'il engendrerait, qui empêcherait les récoltes, en plus des effets meurtriers des radiations. L'humanité a les moyens de se suicider, littéralement ! Un dictateur ou un terroriste fous pourraient nous tuer tous ou presque tous, directement ou à travers les ripostes que son utilisation de l'arme atomique engendreraient !

D'autres catastrophes sont possibles, comme le réveil d'un volcan de très grande dimension ou la chute d'une énorme météorite qui provoqueraient aussi un assombrissement tragique de l'atmosphère. J'oublie aussi le possible envahissement d'un écosystème par un organisme génétiquement modifié beaucoup plus résistant que les espèces naturelles. J'oublie également cette catastrophe invisible en cours qu'est le développement des cancers et de certaines autres maladies du fait de la pollution par des pesticides, des produits chimiques ou des nano-particules toxiques, par eux-mêmes ou par effet cocktail.

Nous vivons dans une ambiance de fin du monde, d'apocalypse.

Si l'on ajoute à cela les problèmes individuels, le désespoir nous guette. Mais pour éviter les catastrophes, il faut en regarder la possibilité en face. Les explosions de navettes spatiales se sont produites parce que l'on n'a pas écouté les quelques techniciens qui prévoyaient le danger ! Vouloir rassurer à tout prix, ou détourner le regard... crée les conditions de la catastrophe, lui laisse le champ libre ! Tirer la sonnette d'alarme est mal perçu, car anxiogène, mais salutaire ! Dire la vérité n'est pas semer seulement le désespoir ou la panique. C'est aussi provoquer aussi une prise de conscience protectrice, salvatrice !

Pierrick

28 août 2012

Constance

 

Constance PittardConnaissez-vous Constance ?

Humoriste et comédienne, elle conjugue l'art de la parodie et de la métamorphose, l'humour trash, et une capacité à émouvoir en même temps qu'à faire rire qui m'enthousiasme !...

Les vidéos de ses passages à On ne demande qu'à en rire révèlent l'étendue de son talent. Les deux sketches qui suivent vous donneront le goût, j'espère, de vous intéresser à tous les autres, accessibles également sur Youtube :

Conseils pour être heureux en 2011

Elle se marie toute seule à Central Park

D'autres encore sont festifs, coquins, grinçants, insolents, légers ou graves, au gré de son inspiration, de celle de ses co-auteurs, et des sujets imposés. La plupart sont d'un très bon niveau. Même les moins réussis sont de bonne facture.

Son dernier spectacle, Les mères de famille se cachent pour mourir, est, d'après les témoignages des internautes, excellent ! Il sera bientôt en tournée en France.

Marco, Pierric et Sammy se joignent à moi pour vous encourager à découvrir Constance. Nous lui souhaitons, ensemble, beaucoup de réussite et de bonheur !

Bob

 

 

28 août 2012

De retour !

GLE0095Bonjour à tous,


Après deux ans d'absence, nous revoici, plus motivés que jamais !

Nous débordons de projets. Pagespourhommes n'est pas allé au bout de ses possibilités. Nous souhaitions un blog qui ait un goût de revenez-y. Pour cela, il faut des dossiers sérieux, étayés, à l'appui de billets plus légers. Nous voulions proposer encore bien des réflexions, Bob, Pierrick, Sammy et moi, mais les circonstances de la vie nous ont séparés. Elles nous re-réunissent désormais. Nous ne sommes plus voisins géographiquement, mais via internet, nous communiquons toujours et avons décidé de poursuivre ce blog, à distance les uns des autres, mais proches par le coeur. Nous espérons que notre travail prendra enfin sa vraie mesure et, au final, vous intéressera.


Bonne lecture !

A bientôt,

Marco

 

 

 

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10 avril 2009

La Passion du Christ

La_Passion_du_ChristComme Apocalypto, davantage, même, La Passion du Christ est Révélation de la violence arbitraire des hommes.

Par rapport aux évangiles, auxquels il est globalement fidèle, le film de Mel Gibson met en valeur le rôle de la foule dans les souffrances endurées par le Christ. Il révèle également l'extrême cruauté de la flagellation, supplice sanglant apparenté comme la Croix à la torture.

Dans La Passion du Christ, la foule est particulièrement présente dans le procès expéditif devant le grand prêtre, face à Ponce Pilate et lors du chemin de Croix.

C'est dans l'effervescence d'une foule que l'apôtre Pierre renie Jésus, alors que les évangiles le situent autour ou à proximité d'un feu, ce qui évoque une situation moins agitée. Le remords de Judas est également associé à une foule d'enfants qui le harcèlent jusqu'à ce qu'il se pende. Mel Gibson cherche certainement à montrer à l'extérieur ce que les personnes qu'il met en scène ont pu éprouver à l'intérieur.

Le diable est présent dans le film de Mel Gibson où il joue son rôle de tentateur et de maître du jeu avant d'être paradoxalement vaincu par le sacrifice du Christ.

Le sacrifice chrétien n'est pas sacrifice de l'autre, pas même d'un odieux méchant qui ne mérite rien d'autre que la mort, mais sacrifice de soi pour une humanité mauvaise, en assumant seul, dans l'esprit détraqué de la foule le rôle du méchant, en endossant la cruauté, le sadisme de certains et l'irresponsabilité des autres.

Jésus devient bouc émissaire pour révêler les mécanismes de la violence collective des hommes. Il subit la violence pour nous en dégoûter.

Le film de Mel Gibson est un jalon important de la révélation chrétienne. Jamais auparavant la Passion n'avait été représentée avec un tel réalisme.

Le Christ, de toute évidence innocent, est pourtant diabolisé, abandonné, torturé, crucifié...

Toute persécution, toute violence injuste ou excessive, évoquent désormais, pour un regard chrétien, la Passion. Elle prive les persécuteurs de leur bonne conscience.

Mieux elle est comprise, de même que l'enseignement du Christ, plus la violence est dévalorisée, moins elle fascine, plus les mensonges diabolisateurs qui l'accompagnent et la soutiennent s'affaiblissent, perdent de leur pouvoir d'entraînement, de conviction.

Depuis 2000 ans, malgré des retombées spectaculaires, le "souci des victimes" grandit en terre chrétienne à l'ombre de la Croix. Le Dieu des chrétiens, devenu victime, est plus qu'aucun autre, de ce fait, le "Dieu des victimes" dont parle admirablement René Girard.

On a reproché au film de Mel Gibson sa violence mais c'est le christianisme tout entier qui la révêle et la condamne, au lieu de la cacher.

Chaque année à Pâques, les chrétiens revivent le supplice et les souffrances du Christ.

Au rebours de ce déchaînement de violence, Marie et Simon de Cyrène, qui aide Jésus à porter sa Croix, sont admirablement campés dans le film de Mel Gibson. L'amour d'une mère, l'aide d'un homme de coeur...

La résurrection, enfin, est (sobrement) montrée. La torture et la mort n'ont pas le dernier mot.

Sammy

7 avril 2009

Irrésistible

Folles_de_vous__La force d'attraction d'un homme est d'autant plus grande que beaucoup de femmes le désirent. L'effet "boule de neige" peut jouer en votre faveur ou... contre vous ! Les qualités personnelles influent sur le désir mais l'influence des autres est tout aussi puissante.

Pour être courtisé, ne courtisez pas !...

Plus vous paraîtrez maître de vos désirs, plus vous aimanterez ceux des autres...

On peut ainsi aimer les femmes... gratuitement, fraternellement, ou bien... de façon intéressée, pour attirer leur attention, leur sympathie... et faire des victimes !...

Un homme aimé des femmes l'est-il parce qu'il les aime sincèrement ou bien... pour arriver à ses fins, pour séduire, manipuler, piéger celle ou celles qu'il désire en secret ?

C'est souvent indécidable. Seul le comportement à long terme permet de savoir à qui l'on a affaire : à un tombeur ou à un vrai de vrai (et rarissime !) gentleman.

Et vous, dans quelle catégorie êtes-vous ? Dans l'une ou dans l'autre ? Ou ni dans l'une ni dans l'autre ?

Les relations homme-femme sont semées d'embûches. Le plus souvent l'un aime et l'autre pas. La dissimulation, le mensonge sont monnaie courante. L'amitié réciproque, qui ne soit qu'amitié, paraît presque impossible.

Mieux vaut sans doute - quand on est un homme - se faire des potes au masculin, non ?

Bob

2 avril 2009

Des chevaux et des hommes

Cataclop__La nature, l'évasion, la liberté...

Un cheval crinière au vent évoque aussi la puissance, la force, mais encore l'affection que l'on peut porter aux animaux et qu'ils nous portent...

Trop de sérieux n'est pas ici de mise. Toutes les femmes ne sont pas superficielles ; nous le savons, en effet. Toutes sont différentes. Leurs goûts et leurs valeurs ne sont pas unanimes, et il en va dans leur monde comme dans celui - plus conflictuel cependant - des hommes.

Toutes les femmes ne se passionnent pas pour les chevaux mais quelques-unes ont aimé, petites, en dessiner, associés aux rêveries de princesses ou de licornes, et ce goût se prolonge en nostalgie chez certaines d'entre elles.

Comme j'aime aussi les chevaux, et comme ma compagne les aime, je ne veux pas me priver ni la priver, ni priver nos lecteurs et lectrices de ce plaisir innocent et facile qui consiste à leur présenter quelques-uns de ces nobles animaux.

N'est-ce pas Swift, dans Les Voyages de Gulliver qui oppose avec humour les Houyhnhnm (ce nom évoque le hennissement), peuple de sages et bienveillants chevaux doués de la parole, aux Yahoos, humains répugnants tant par leur aspect que par leur comportement ?

L'amour de certaines femmes envers les chevaux ne serait-il pas, tiens, comme une fuite des blessures que leur infligent les hommes ?

Marco

1 avril 2009

Tendresse

TendresseLa tendresse dans un couple est essentielle. La sexualité unit les conjoints mais la tendresse, elle, déborde le cadre des rapports entre homme et femme. Elle est l'amour que l'on donne aussi à ses enfants, le regard que l'on porte vers leurs grands-parents lorsqu'ils s'investissent auprès de leurs petits-enfants...

La tendresse est douceur, et la douceur est nécessaire à la bonne entente dans un couple.

Les conflits qui empoisonnent le quotidien peuvent être surmontés par le pardon mais la tendresse permet, elle, de les prévenir : elle "prend sur soi" les manquements de l'autre, elle inclut l'indulgence indispensable envers l'irremplaçable conjoint...

La tendresse, vertu traditionnellement féminine, liée à la maternité et gage d'harmonie, déserte notre époque où les femmes entrent absurdement dans toutes sortes d'épreuves et de compétitions qui leur étaient auparavant étrangères.

Les hommes doivent-ils, dès lors, en acquérir les prémices ou bien faut-il en appeler aux femmes et leur demander de rester féminines, bien sûr, mais aussi douces et maternelles ?

Merci à la tendresse, en tout cas, d'avoir réchauffé nos enfances et plus tard embelli nos amours...

Pierric

31 mars 2009

L'amitié

Amiti_Avons-nous réellement cette image superficielle des femmes que nous déroulons ici article après article, billet après billet ?

Bien sûr chaque article est ironique mais nous oublions toujours de dire ce que nous savons pourtant parfaitement : bien des femmes valent mieux que bien des hommes ; les femmes nous surpassent souvent en intelligence, eh oui, et en capacité d'amour !

Toutes les femmes cultivent-elles les apparences et seulement les apparences ? Bien sûr que non ! Une femme peut rester élégante et avoir un très grand coeur !...

Nous présenterons bientôt, je l'espère, des femmes exemplaires, tout comme nous passons en revue des modèles masculins.

L'amitié entre femmes est fréquemment belle et forte. Les femmes aiment parler, communiquer. Elles le font souvent entre elles et certaines sont inséparables ; des liens très forts perdurent entre amies d'enfance, par exemple, et la plupart des femmes s'apprécient également par-delà les génération.

Mesquineries et médisances, superficialités, existent, mais sont-elles réellement la règle ?

La solidarité féminine a de quoi faire pâlir d'envie les hommes, plus capables généralement de camaraderie que d'amitié...

Bob

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