Idolâtrie de la voiture et prévention routière
Sans vouloir jouer les trouble-fête, Marco, les conséquences de l'idolâtrie de la bagnole, c'est aussi ça : les accidents, les blessures, la mort, le handicap...
Il y a des véhicules sur lesquels on se passerait de monter... Le fauteuil roulant en fait partie...
La vitesse, c'est grisant. Une belle bagnole, c'est un piège à filles. C'est aussi une occasion de frimer. Mais l'irresponsabilité sur les routes conduit trop de jeunes au cimetière ou à une vie peu enviable, qu'il est possible de vivre pleinement, bien sûr, mais avec un courage extraordinaire. C'est le revers de la médaille.
J'ai vu étant enfant un petit garçon de 7 ans renversé, gisant, une flaque de sang à ses côtés, mort. J'ai vu une prof de collège pleurer à l'enterrement de son fils. Sa fille avait eu un accident. Elle transportait son petit frère. Je vois encore trop de gerbes de fleurs déposées au bord des routes.
Quand on conduit une voiture, on a sa vie entre ses mains, mais aussi celle des autres : celle de nos passagers et des autres usagers de la route, automobilistes, motards, cyclomotoristes, cyclistes, piétons...
C'est une responsabilité énorme, quand on y pense. Et certains, on le devine à les voir faire, n'y pensent pas.
La prévention routière est l'affaire de tous. Merci de ne pas l'oublier ni le faire oublier, ami Marco !
Sammy